La pierre étoilée de Cassis
Exposée au premier étage de l'Hôtel de Ville, la pierre étoilée de Cassis en calcaire à grain fin, composée de 8 rais, et qui aurait figuré sur la porte principale du Château, serait une simplification de l'étoile à 16 rais des Seigneurs des Baux, dont dépendait à l'époque le village de Cassis.
La statue de Calendal
L'illustre pêcheur d'anchois de l'oeuvre " Mistral " de Frédéric Mistral parue en 1867 a été immortalisé dans les années 1930 sur une pierre de Cassis d'un seul bloc. Le pêcheur tourne son regard vers le Mont Gibal où s'était réfugiée la belle Esterelle pour échapper à la cruauté du Conte Sévran, son époux.
Cette statue, réalisée par le sculpteur Cornu, dominait la plage de la Grande Mer et il était de tradition que les conscrits cassidains se fassent photographier à ses pieds.
Elle fut détruite en 1944 par les troupes d'occupation lors de la libération de Cassis, mais les Cassidens se mobilisèrent pour retrouver leur héros.
En 1999, une nouvelle statue se dressant sur l'esplanade Briand, est achevée par Bouvier et inaugurée le 24 juin 2000. Sa ré-édition a été possible grâce à l'action du Comité Calendal créé en 1995, l'aide financière de la municipalité et la générosité des particuliers soucieux de perpétuer la mémoire de l'auteur et de son poème célébrant Cassis et la Provence.
Le cippe " Tutelae Charsitanae "
Conservé au Musée Municipal Méditerranéen d'Arts et Traditions Populaires de Cassis, Musée de France, le cippe est en calcaire froid de Cassis, de couleur blanchâtre. Il était enchâssé dans un mur de l'ancien presbytère (Saurel 1857, 186) mais la localisation exacte de sa découverte avant cette réutilisation nous est inconnue.
Il s'agit d'un autel votif païen antique qui porte sur la face primitive une inscription latine gravée sur quatre lignes :
TUTELAE
CHARSI
TANAE
SDSD
Cet autel-cippe, présent dans le sud de la France entre le Vème et le VIIIème siècle, est le témoignage le plus ancien de la présence de la communauté chrétienne à Cassis.
Le Cap Canaille
Etymologie controversée du mot " Canaille ", il proviendrait du latin " Canalis mons ", autrement dit " montage des eaux, des aqueducs ", ou de " Cap naïo ", du provençal " montagne qui nage, qui avance sur la mer ".
Les falaises du Cap Canaille, rougeoyantes dans le soleil couchant, contrastent avec le blanc aveuglant du calcaire des Calanques. Ce massif culmine à environ 399 m et constitue une des plus hautes falaises maritimes d'Europe. Un ensemble de marnes, grès, micro-conglomérats, offrent à sa base de véritables récifs d'organismes et coquillages fossilisés, un inestimable trésor.
On y accède par la route touristique des Crêtes, longue de 15 kms qui permet de rejoindre La Ciotat à travers le massif classé du Cap Canaille. Elle offre des points de vue spectaculaires sur Cassis, les Calanques, l'archipel de Riou dans la rade de Marseille vers l'ouest et jusqu'au Var vers l'est.
Des parkings bien aménagés autorisent des haltes pour admirer le panorama. Par arrêté préfectoral de 1996, le passage, le stationnement et la circulation de personnes et de véhicules à l'intérieur des massifs forestiers sont rigoureusement interdits :
- Lorsque la vitesse du vent est supérieure à 40 km/h,
- En cas de forte sécheresse et de risque d'incendie ou par vent violent,
- Du 1er juillet au 30 septembre inclus.
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Du 2 août au 31 octobre, sur les grilles de l'Hôtel de ville